WEBINAIRE : COMMENT AMÉLIORER LA COUVERTURE DU COVID-19
Regarder la vidéo du webinaire sur YouTube
Le Knight Center s’associe à l’UNESCO et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour offrir une nouvelle opportunité de formation aux journalistes du monde entier qui souhaitent améliorer leur traitement médiatique du COVID-19. Nous avons invité un groupe d’éminents journalistes, scientifiques, et autres expert·e·s à offrir leurs éclairages lors d’un webinaire de 3 heures. Ce webinaire fait partie nos efforts pour aider les journalistes à suivre les crises qui émailllent l’évolution de la pandémie. Il abordera également les questions de lutte contre la désinformation.
Ce programme est organisé par le Knight Center for Journalism in the Americas de l’Université du Texas à Austin, en partenariat avec l’UNESCO, avec le financement de l’OMS et du Programme multi-donateurs pour la liberté d’expression et la sécurité des journalistes de l’UNESCO.
L’événement se tiendra en anglais avec interprétation simultanée en arabe, espagnol, français, et portugais, le jeudi 27 janvier de 9h à 12h, heure CST (GMT -6). Vérifiez ici l’heure correspondante dans votre ville.
Pour consulter nos autres contenus disponibles, visitez la section Cours & Ressources COVID-19 du site web du Knight Center.
PROGRAMME
9 am: Ouverture du webinaire
- Mallary Tenore et Rosental Alves (Knight Center)
- Guilherme Canela (UNESCO)
- Gabriella Stern (OMS)
Les trois tables rondes seront animées par Deborah Blum, directrice du Knight Science Journalism Program au MIT
9:10: Table ronde 1: Désinformation & données changeantes.Les intervenant·e·s apporteront leurs éclairages sur les défis d’inéquité dans la distribution de l’information, et de l’évolution perpétuelle des données COVID-19. Nous entendrons :
- Davey Alba,reporterau New York Times spécialisée dans les questions de désinformation digitale et son impact à l’échelle globale | États Unis
- Federico Kukso, journaliste scientifique indépendant & membre du conseil de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques | Argentine
- Mandi Smallhorne,présidente de l’Association des Journalistes Scientifiques d’Afrique du Sud & vice-présidente de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques | Afrique du Sud
- Jane Qiu,journaliste scientifique indépendante pour Nature, Science, Scientific American, MIT Technology Review, The Lancet, et National Geographic | Chine
10:Table ronde 2 : Mutations & variants. Les intervenant·e·s aideront les journalistes à approfondir leur compréhension des mutations et variants et du caractère changeant du virus. Nous entendrons :
- Maria Van Kerkhove, COVID-19 Technical Lead, Organisation Mondiale de la Santé
- Kai Kupferschmidt, reporter, Science Magazine | Allemagne
- Purvi Parikh, allergologue et immunologue, Allergy and Asthma Associates of Murray Hill & professeure adjointe d’enseignement clinique, New York University School of Medicine | États Unis
- Angela Rasmussen, virologue, Vaccine and Infectious Disease Organization, University of Saskatchewan | Canada
11 a.m.:Table ronde 3: Vaccins & traitements.Les intervenant·e·s décriront les éléments de contexte international nécessaires pour couvrir au mieux les récents développements des vaccins et traitements contre le COVID-19. Nous entendrons :
- Margaret Harris, porte-parole pour le COVID-19, Organisation Mondiale de la Santé
- Akin Jimoh, editor, Nature Africa | Nigeria
- Amy Maxmen, senior reporter, Nature | États Unis
- Josh Michaud, directeur associé en charge de la santé globale, Kaiser Family Foundation | États Unis
- Mohammed Yahia, directeur exécutif, Nature Research Middle East | Égypte
INTERVENANT·E·S
Guilherme Canela
Guilherme Canela est le chef de la section Liberté d’Expression et Sécurité des Journalistes au siège de l’UNESCO à Paris. Pendant 8 ans, il a exercé comme Conseiller Régional Communication et Information pour l’Amérique Latine et les Caraïbes au bureau de l’UNESCO à Montevideo. Durant cette période, il était Coordinateur Régional de l’Initiative UNESCO pour la Promotion de la Démocratie et de la Liberté d’Expression dans les systèmes juridiques en Amérique latine. Il était également Secrétaire du Comité Régional du programme Mémoire du Monde de l’UNESCO pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, et point de contact de l’Organisation pour toutes les questions liées à la sécurité des journalistes.
Gabriella Stern
Gabriella Stern est la directrice des communications de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Basée au siège de l’OMS à Genève, Stern est en charge de la stratégie de communication de l’organisation, supervise une équipe de professionnels de la communication, et travaille comme porte-parole du directeur-général. Stern a rejoint l’OMS en mars 2019 après plus de 3 ans à la Fondation Bill & Melinda Gates à Seattle en tant que directrice des médias et relations externes. Avant de se lancer dans la communication en 2016. Stern était journaliste : elle a travaillé au Wall Street Journal pendant 25 ans, exerçant plusieurs rôles éditoriaux aux États-Unis, à Londres (où Stern et sa famille ont été naturalisés citoyens du Royaume-Uni) et en Asie. Avant le Wall Street Journal, elle a travaillé au World Herald de Omaha, Nebraska.
Deborah Blum
Deborah Blum est journaliste scientifique lauréate du Prix Pulitzer, éditorialiste et autrice de six livres. Parmi ses ouvrages, The Poison Squad a été couronné comme “Notable Book” en 2018 par le New York Times, et The Poisoner’s Handbook classé comme best-seller par le New York Times (2010). Ses autres livres s’intitulent Ghost Hunters(2010), Love at Goon Park (2006), Sex on the Brain (1997) et The Monkey Wars (1994). En tant que journaliste, elle a signé des articles pour le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, Time, Scientific American, Discover, et Wired. Blum a également été présidente de la National Association of Science Writers, membre du conseil de la World Federation of Science Writers, et est actuellement membre du Council for the Advancement of Science Writing. Elle a coédité l’ouvrage A Field Guide for Science Writers, et a été choisie en 2015 comme directrice du Knight Science Journalism Programme au MIT, où elle a fondé Undark, un magazine scientifique digital primé.
Davey Alba
Davey Alba est reporter spécialisée en technologie pour le New York Times, à New York City. Elle y couvre les questions de désinformation digitale et ses effets néfastes. Elle a travaillé récemment comme reporter senior chezBuzzFeed News, où elle s’intéressait notamment aux effets néfastes de l’intelligence artificielle et de la technologie sur les individus et leurs communautés. Auparavant, elle était reporter pour WIRED à San Francisco.
Federico Kukso
Federico Kukso est journaliste scientifique indépendant, originaire d’Argentine, et membre du conseil de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques. En 2016, il était fellow du programme Knight Science Journalism au MIT, et s’est spécialisé en histoire de la science et STS (Science and Technology Studies) à l’Université de Harvard. Kukso écrit sur des sujets de science, technologie, et culture pour l’Agencia Sinc (Espagne), La Nación (Argentine), Tec Review (Mexique), Le Monde Diplomatique, et El País (Espagne). Il est l’auteur de livres de vulgarisation scientifique et historique, parmi lesquels : Tout ce que vous devez savoir sur la science, Dinosaures de la fin du monde, et son dernier ouvrage Odorama: une histoire culturelle de l’odeur.
Mandi Smallhorne
Mandi Smallhorne est journaliste scientifique indépendante à Johannesburg, en Afrique du Sud. Ses domaines de prédilection sont la santé, la crise climatique, ainsi que les sciences appliquées à l’énergie, l’agriculture, et l’eau. Elle est présidente de l’Association des Journalistes Scientifiques d’Afrique du Sud et Vice-Présidente de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques.
Jane Qiu
Jane Qiu est journaliste scientifique indépendante, basée à Beijing. Ses articles ont été publiés par Nature, Science, Scientific American, MIT Technology Review, The Lancet, et National Geographic. Elle a été fellow du programme Knight Science Journalism au MIT, et a couvert un vaste éventail de sujets : sciences de la vie, conservation, géosciences et anthropologie. Armée d’un doctorat de génétique du cancer et d’une perspective unique, Qiu concentre son travail sur le rôle de la science et de la politique dans la quête des origines du COVID-19.
Maria Van Kerkhove
Maria Van Kerkhove, PhD est épidémiologiste des maladies infectieuses et COVID-19 Technical Lead à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Van Kerkhove est specialisée dans les épidémies dûes aux pathogènes émergents et ré-émergents. Van Kerkhove dirige l’unité de Maladies Émergentes et Zoonoses du programme d’urgences en santé de l’OMS. Avant son rôle à l’OMS, elle était à tête de la Outbreak Investigation Task Force du Centre pour la Santé Globale de l’Institut Pasteur, où elle était en charge de la création d’équipes de réponse rapide de santé publique lors d’épidémies de maladies infectieuses. Auparavant, elle était employéee par l’Imperial College London au MRC Center for Outbreak Analysis and Modelling, où elle travaillait main dans la main avec l’OMS sur la grippe, la fièvre jaune, la méningite, MERS-CoV, et Ebola.
Kai Kupferschmidt
Kai Kupferschmidt est correspondant du magazine Science à Berlin en Allemagne. Il rédige des articles sur les maladies infectieuses, l’alimentation, la nutrition, l’évolution et la politique scientifique. Kai est diplômé en biomédecine moléculaire par l’Université de Bonn, Allemagne et a ensuite étudié à l’école de Journalisme de Berlin. Il est l’auteur d’un livre sur la couleur bleue, publié en 2019.
Purvi Parikh
Purvi Parikh, MD, FACAAI, FACP est allergologue et immunologue chez Allergy and Asthma Associates of Murray Hill. Elle travaille également comme adjointe d’enseignement clinique pour les départements de médecine et de pédiatrie de l’école de médecine de la New York University. Dr. Parikh a publié des articles sur l’allergie, l’asthme, et les syndromes d’immunodéficience dans plusieurs revues scientifiques et manuels.
Angela Rasmussen
Dr. Angela Rasmussen emploie des techniques de biologie des systèmes pour étudier les réponses des organismes-hôtes d’infections virales. Elle a étudié un grand nombre de pathogènes viraux : depuis les rhinovirus communs jusqu’au virus de l’Ebola, en passant par des virus de grippe aviaire hautement pathogènes et le SARS-CoV-2/COVID-19. En combinant des approches classiques de modélisation des infections avec des technologies de séquençage et de machine learning, Rasmussen, ses collègues et collaborateurs·rices ont identifié de nouveaux mécanismes par lesquels les virus causent des maladies.
Margaret Harris
Margaret Harris a consacré l’essentiel de sa carrière à la communication lors de situations d’urgence et d’épidémies en Afrique, en Asie, et en Europe. Après s’être formée comme médecin, elle est devenue journaliste. Durant l’épidémie de SRAS à Hong Kong en 2003, elle partageait avec les lecteurs·rices les stratégies de protection nécessaire dans une chronique quotidienne. C’est alors qu’elle a décidé d’étudier à l’école de santé publique de l’Université de Sydney, pour appliquer ses doubles compétences en médecine et en journalisme à la communication des risques dans le domaine de la santé publique. Depuis lors, Harris travaille dans le domaine de la communication des risques avec l’OMS et l’UNICEF, surtout en Afrique, Asie, et Europe—notamment durant l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014-2016, l’épidémie de MERS en Corée, puis l’épidémie globale de Zika. Au début de la pandémie de COVID-19, Harris a été rappelée à Genève pour travailler comme porte-parole de l’OMS pour le COVID-19.
Akin Jimoh
Akin Jimoh est rédacteur en chef de Nature Africa. Il est leader dans le domaine de la promotion du journalisme scientifique et de santé publique dans son pays d’origine, le Nigeria, et dans le reste du continent africain. Il était le premier responsable du site web d’actualités de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques, et a travaillé comme mentor et coordinateur anglophone du projet de coopération en journalisme scientifique SjCOOP. Jimoh a une formation en physiologie médicale et en promotion/education a la santé.
Amy Maxmen
Amy Maxmen est une journaliste scientifique qui couvre les liens complexes entre évolution, médecine, et politique scientifique, ainsi qu’entre les personnes qui font la recherche. Ses articles ont été publiés notamment par Wired, National Geographic et le New York Times. Elle travaille actuellement en Californie en tant que reporter senior pourNature. Avant sa carrrière de journaliste, Amy a effectué un doctorat en biologie évolutive à l’Université de Harvard.
Josh Michaud
Dr. Josh Michaud est directeur associé pour la politique de santé globale de KFF, où il guide et supervise les efforts de recherche et d’analyse dans le domaine de la santé globale. Ses domaines d’expertise couvrent les politiques de santé globale, les rôles et activités des agences états-uniennes et organisations multilatérales, la diplomatie de la santé, et les maladies émergentes. Michaud est également enseignant à la School of Advanced International Studies de l’Université Johns Hopkins à Washington D.C., où il est en charge de cours sur la politique de santé globale, la santé publique et le développement. Auparavant, Michaud a travaillé comme épidémiologiste des maladies infectieuses au ministère de la défense américain et à l’école de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Mohammed Yahia
Mohammed Yahia est directeur exécutif du portfolio Nature du groupe Springer Nature au Moyen Orient. Il a rejoint l’entreprise il y a 11 ans pour y lancer Nature Middle East, un portail digital d’actualité scientifique dans le monde arabe. Il travaille désormais avec les équipes éditoriales de plusieurs publications des régions Moyen Orient et Europe, parmi lesquelles Nature Italy, Nature Arabic Edition, et la version arabe de Scientific American. Yahia a aussi été président de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques, et il est vice-président de l’Arab Science Journalists Association depuis 4 ans.
Mallary Tenore
Mallary Tenore est la directrice associée du Knight Center for Journalism in the Americas au Moody College of Communication de l’Université du Texas (UT) à Austin. Ses responsabilités incluent la supervision de l’équipe, des programmes, événements, et collectes de fonds. Elle est aussi membre de l’équipe enseignante de l’école de journalisme de l’UT. Auparavant, elle était directrice exécutive de Images & Voices of Hope (ivoh), une organisation médiatique sans but lucratif, où elle a créé un programme de bourses de journalisme et supervisé les événements, l’engagement de la communauté, les partenariats, les collectes de fonds, ainsi que le site web de l’organisation et sa présence sur les réseaux sociaux. Avant son rôle chez ivoh, Mallary était rédactrice en chef de Poynter.org, un site web à la renommée mondiale où elle rédigeait et commandait des articles sur les médias. Elle y délivrait également des séminaires pour aider les journalistes à utiliser les réseaux sociaux dans leur travail journalistique. En 2013, elle fut nommée l’une des 50 innovatrices du journalisme digital. In 2012, son compte Twitter a été inclus dans une liste de 100 comptes que tout étudiant en journalisme doit suivre, et nominée comme finaliste des Mirror Awards pour son travail journalistique. Ses articles et essais ont été publiés par le New York Times, le Washington Post, le Dallas Morning News, le Tampa Bay Times, et bien d’autres.
Rosental Alves
Professeur Rosental Calmon Alves est le fondateur et directeur du Knight Center for Journalism in the Americas, à l’école de journalisme de la Moody School of Communication de l’Université du Texas (UT) à Austin. Il est également titulaire de la chaire UNESCO de communication et de la chaire Knight de journalisme. Alves est un vétéran du journalisme au Brésil, et s’est installé à Austin en 1996 pour y inaugurer la chaire Knight après 27 ans de carrière journalistique. Il est l’ancien président d’Orbicom, le réseau mondial des chaires UNESCO de communication, et dirige actuellement le conseil des directeurs des prix de journalisme Maria Moors Cabot à l’Université de Columbia. Il est aussi membre des conseils de plusieurs organisations liées au journalisme : la Fondation Nieman à l’Université de Harvard, le Consortium international de journalistes d’investigation, le Texas Tribune, la Fondation Gabo (Colombie), l’Agência Pública et le Jornal Nexo (Brésil) et CIPER (Chili). Ses trois domaines d’enseignement et de recherche à l’Université du Texas sont : le journalisme international, notamment le travail des correspondants en Amérique Latine ; le journalisme en Amérique Latine et la liberté de la presse ; et le journalisme digital.
